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+ Une péridotite du manteau est soumise en laboratoire à des conditions de pression et de température variables. - A gauche de la droite "Solidus" la péridotite est restée solide. - Dans le domaine de pression et de de température situé entre le "Solidus" et le "Liquidus", la péridotite a partiellement fondu : elle forme un mélange solide + liquide. - A droite de la courbe du "Liquidus", on entre dans un domaine où la matière est totalement liquide : cette situation ne se produit jamais au niveau de la croûte ni du manteau.
+ Enfin, on a représenté dans ce diagramme, l'évolution de la pression (donc de la profondeur) et de la température, au niveau d'une dorsale (= géotherme de dorsale) et au niveau d'un point de l'océan éloigné de la dorsale (= géotherme océanique). Ces courbes fournissent donc tous les couples pression / température rencontrées quand on s'enfonce dans le globe terrestre à partir de ces deux point précis (dorsale et point océanique éloigné d'une dorsale). La différence entre le géotherme océanique et le géotherme de dorsale est dû à la remontée, au niveau de la dorsale, de péridotites chaudes du manteau. Au cours de cette remontée, les péridotites se refroidissent peu mais subissent une forte décompression permettant leur fusion partielle. D'après ce graphique, à quelles profondeurs sous la dorsale les péridotites entrent elles en fusion partielle ? Quel est le facteur qui permet leur fusion ? |
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