Interprétation des expériences

de monohybridisme par Mendel

Dominance et récessivité
  • Mendel croise deux plants parentaux P1 et P2 de lignée pure, l'un de trait "graines lisses" et l'autre de trait "graines ridées".
  • chez les hybrides F1 n'apparait qu'un des 2 traits (lisse); par contre l'autre trait (ridé) apparait à la F2 . Mendel traduit cette observation par le fait que ce trait existait bien en F1 mais était caché, invisible. Il qualifie le 1er trait de "dominant" (car apparait à la F1) et le second est qualifié de "récessif".
Hérédité particulaire
  • F1 contient donc les 2 traits qui sont transmis à la descendance en tant qu'entité discrète (au sens mathématique), c'est-à-dire en tant qu'éléments séparés ; chaque élément transmis est donc le support d'un trait : c'est le concept d'hérédité particulaire.
Hérédité particulaire et formation des gamètes
  • Mendel désigne par "A" la particule support du trait dominant (exemple "graine lisse") et par la lettre "a" la particule support du trait récessif. F1 contient les 2 traits dont un seul s'exprime et est donc "Aa"
  • Il fait 2 hypothèses :
    • les éléments supports se séparent au moment de la formation des cellules sexuelles tant dans les anthères (lieu de formation des cellules sexuelles du pollen => 1 pollen possédant la particule support du trait A et 1 pollen possédant la particule support du trait a) que dans les ovaires  (lieu de formation des cellules sexuelles des ovules => 1 ovule possédant la particule support du trait A et 1 ovule possédant la particule support du trait du trait a)
    •  l'hybride F1 produit les 2 types de cellules sexuelles en quantité égale (50 % de cellules porteur du trait A et 50% de cellules porteur du trait a pour les pollens et les ovules et par ailleurs il fait l'hypothèse que les cellules sexuelles se combinent au hasard au moment de la fécondation.

    Schéma explicatif de Mendel

(fermer la fenêtre)