Les anticorps sont des immunoglobulines g 

Réalisé au Lycée Gay-Lussac en Octobre 1998 (photographies : Francis Laval / Géraldine Machinaud) 

Technique de séparation des protéines sanguines par électrophorèse  (cliché A)

Le protocole a été vu en classe de 1ère S : une goutte de sérum - porc dans le cas de l'électrophorèse réalisée au lycée Gay-Lussac - (cliché A) est déposée sur une bande cellogel trempant dans une solution (tampon véronal de pH de 9,2) ; dans ces conditions toutes les protéines du sérum sont ionisée et se comportent comme des anions. Soumises à un champ électrique (pendant une durée d'une heure environ), elles vont migrer différemment compte-tenu de leur masse molaire et de leur charge électrique ==> ce procédé permet donc de les séparer. 
Les albumines migrent le plus loin et les g globulines le moins loin. L'intensité des colorations des différentes protéines (après action du réactif Ponceau) est proportionnelle à la quantité de molécule. Il est donc possible par densitométrie d'apprécier les quantités relatives de ces diverses protéines.
 

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Densitométrie de deux sérums de souris (clichés B et C)

Une électrophorèse suivie d'une lecture densitométrique est réalisée chez deux souris (clichés B et C).
+ la 1ère souris est saine : on notera la quantité modérée de g globulines (cliché B).
+ la 2éme souris subit l'électrophorèse puis la densitométrie 15 jours après l'injection d'antigènes libres - 15 jours, c'est le temps qu'il faut pour que la synthèse massive d'anticorps se produise - (cliché C). La courbe en pointillé rappelle la quantité de g globuline d'une souris normale.

 
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