Technique de séparation des
protéines sanguines par électrophorèse (cliché A)
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Le protocole a été vu en classe de
1ère S : une goutte de sérum - porc dans le cas de
l'électrophorèse réalisée au lycée Gay-Lussac - (cliché A)
est déposée sur une bande cellogel trempant dans une solution
(tampon véronal de pH de 9,2) ; dans ces conditions toutes les
protéines du sérum sont ionisée et se comportent comme des
anions. Soumises à un champ électrique (pendant une durée
d'une heure environ), elles vont migrer différemment
compte-tenu de leur masse molaire et de leur charge électrique
==> ce procédé permet donc de les séparer.
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Les albumines migrent le plus loin et
les g globulines le moins loin.
L'intensité des colorations des différentes protéines (après
action du réactif Ponceau) est proportionnelle à la quantité
de molécule. Il est donc possible par densitométrie
d'apprécier les quantités relatives de ces diverses
protéines.
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Télécharger des images d'électrophorèses
de Sérum
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Densitométrie de deux sérums de
souris (clichés B et C)
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Une électrophorèse suivie d'une
lecture densitométrique est réalisée chez deux souris
(clichés B et C).
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+ la 1ère souris est saine
: on notera la quantité modérée de g
globulines (cliché B).
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+ la 2éme souris subit
l'électrophorèse puis la densitométrie 15 jours après
l'injection d'antigènes libres - 15 jours, c'est le temps qu'il
faut pour que la synthèse massive d'anticorps se produise -
(cliché C). La courbe en pointillé rappelle la quantité de g
globuline d'une souris normale.
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